"Le quartet Thôt et ses
invités inscrivent une réussite de plus
à l’actif de la très productive
nébuleuse tournant autour du collectif Hask. On voit
bien que cette musique flirte parfois avec l’obsession
techno mais ici , abstraction et incarnation fusionnent.
Donc ça swingue, et sur tous ces rythmes tordus, Gilles Coronado balance quelques solos d’une aisance confondante.
De nombreuses trouvailles d’écriture et
d’orchestration confinent à l’inouï, et l’humour
aussi pointe son nez cruel (souvenir de tonton Monk ?)"
Didier Levallet
Les Allumés du Jazz
N°2
« Emballé ! Surpris !
Dérouté ! Les adjectifs fusent. Les cheveux se
dressent sur la tête. Cause de l’émoi ? La
découverte du disque de Thôt, formation
dont Stéphane
Payen tient les rênes
depuis quatre ans maintenant ... polyrythmies, polyvitesses,
guitare saturée, jeux de superposition, tentative de
destructuration/restructuration des formes traditionnelles,
sax et cuivres à bout de souffle ... tout y est !
»
Jonathan Duclos-Arkilovitch
SoWhat, mai 2000
« Avec ce quartet fondé il y a quatre ans par le
saxophoniste compositeur Stéphane Payen,
le maître mot est homogénéité :
celle d’une formation particulièrement soudée,
compacte ... Festif, musclé et à
découvrir d’urgence. »
Philippe Robert
Octopus, été 2000
«Ce saxophoniste français avait fait une
excellente impression au festival de Liège en 1999,
dans la « Tribu » de Geoffroy De Masure. Dans la
même veine que Aka Moon, il montre de bien belles
choses avec son groupe Thôt. »
Philippe Baron
RTBF
(Belgique), juin 2000
« Thôt est un groupe très
prometteur ; Payen y développe un discours fluide et
intelligent, que Coronado (dis)continue
en de joyeuses parades distordues. Bravo.»
Frédéric Goaty
Jazzmag,
juin 2000
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« On apprécie la
fluidité des motifs mélodiques entre eux, les
logiques d’enchaînements qui se succédent de
l’arrière plan au premier plan, l’intelligence des
distributions et des entrées en scène.
L’improvisation fait constamment l’objet d’une
écriture implacable ...
Plus encore que par la terrassante technique de ces
musiciens très spartiates, on se laisse
émouvoir par une vrai poétique des espaces et
des volumes. »
Franck Bergerot
****
Jazzman, mai 2000
"Excitant - Et de bout en bout ! Stéphane Payen - on aime
cette équivoque en ces temps de retour du religieux - semble être l’animateur
en chef de cette formation de type quartet, avec des invités, qui
explore à sa manière les voie ouvertes par Steve Coleman, et
prolongées ici ou là par Aka Moon en Belgique, ou Benoît Delbecq en
France . Thôt fraye une voie plus acoustique, travaille la
superposition des rythmes avec audaces et insistance, et
propose au total une musique rebondissante, forte et tendre,
rigoureuse et poétique. Un vrai bonheur pour les
jeunes amateurs de musiques nouvelles qui aiment aussi les
résonnances de toujours."
Philippe Méziat
Notre sélection de
disques
Sud Ouest Dimanche, Mai 2000
« Retour sur un
disque important. Thôt, c'est l'aboutissement
provisoire d'un courant multi-agitateur sur la région
parisienne, mais aussi la scène (inter)nationale,
dirigé sans ostracisme par le saxophoniste (et
compositeur majoritaire) Stéphane Payen. Il n'est pas
le seul responsable d'un courant (qualifié autrefois
de "Nouveaux Monstres") rénovateur d'un certain
"jazz" français. Autour de lui, dans ce quartet, on
retrouve Gilles Coronado, qui tient la guitare, de
manière timide dans les premiers titres de l'album,
puis qui s'ouvre vers un éclectisme
rafraîchissant et affirmé dans les titres
énigmatiques qui suivent. Hubert Dupont tient la
basse (électrique) d'un combo au sein duquel le
batteur Christophe Lavergne intervient avec une
précision raffinée. Le premier titre est un
thème qui présente aussi les invités de
ce voyage musical : Serge Adam (tp), Boris Blanchet (ts),
Geoffroy de Masure (auteur d'un magnifique solo de trombone)
et Guillaume Orti, autre participant de cette jeune
scène française, qui, quand même, au fil
des ans, commence à prendre de la bouteille.
Dès Essai # 1, Gilles Coronado infléchit la
direction d'un groupe un peu moins sage qu'il n'y
paraît. D'ailleurs Thôt est le nom grec d'un
dieu lunaire égyptien aux multiples fonctions /
facettes, comme ce quartet qui développe une musique
joyeuse, complexe, variée et ouverte. Pour sortir de
certaines facilités jazzistiques sans reproches mais
sans émotion. »
Philippe
Renaud
Improjazz, novembre/décembre
2000
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« Emballé ! Surpris !
Dérouté ! Les adjectifs fusent. Les cheveux se
dressent sur la tête. Cause de l’émoi ? La
découverte du disque de Thôt, formation dont
Stéphane Payen tient les rênes depuis quatre
ans maintenant ... polyrythmies, polyvitesses, guitare
saturée, jeux de superposition, tentative de
destructuration/restructuration des formes traditionnelles,
sax et cuivres à bout de souffle ... tout y est !
»
Jonathan Duclos-Arkilovitch
SoWhat, avril
2000
"Le jeune saxophoniste alto Stéphane
Payen fait partie de cette
nouvelle génération de musiciens qui cherchent
et défrichent de nouveaux espaces sonores. A la
tête du groupe Thôt depuis 1996,
il s'affranchit du jazz dominant tout en s'inscrivant
clairement dans la filiation de Steve Coleman. A l'image de
la musique de Coleman, celle de Stéphane Payen, avant
tout collective, d'apparence simple mais en fait très
complexe, se veut en mouvement perpétuel, utilisant
les polyvitesses, des grooves persistants qui créent
chez l'auditeur une "perturbation" stimulante. Les amateurs
de Steve Coleman se doivent d'aller y jeter une
oreille…"
Fnac.com, 2000
« Ce quatuor explore une voie originale aux confins du
free et du jazz rock. Enchevêtrement de rythmes et
mélodies, guitare électrique aux accents Fred
Frithiens .»
Lylo « aime ces CD
», juin 2000
"Thôt, nom de ce jeune groupe
parisien, désigne un dieu égyptien antique
symbolisant le savoir. Cette formation, fondée en
1996 par le remarquable saxophoniste Stéphane Payen,
fait partie de ce que la nouvelle scène jazz nous
propose de plus excitant. Avec Gilles Coronado (guitare),
Hubert Dupont (basse) et Christophe Lavergne (batterie),
Christophe Payen explore des chemins suggérés
par le novateur américain Steve Coleman. Non pas en
copiant l'aîné, mais en y impulsant son
imaginaire et ses désirs. Il en résulte une
musique à la fois rigoureuse et hallucinante, dans
laquelle la polyrythmie et la recherche mélodique
ouvrent de superbes horizons. Serge Adam et Guillaume Orti,
notamment, ont été invités, dans le CD
de Thôt, qui fonctionne comme un collectif.
"
Farah C
L'Humanité, septembre 2000
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